Truculent centenaire issu de la saga à succès de Jonas Jonasson, Allan Karlsson a le chic pour s’attirer les ennuis et ne pas s’en apercevoir. Dans « Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire », premier film adapté des romans, il s’enfuit soudainement de sa maison de retraite le jour de ses 100 printemps. « Empruntant » par hasard une valise appartenant à un gang, répondant au doux nom des Never Again, le vieil homme se lance dans une périlleuse cavale, et lie son destin avec une galerie de personnages tous plus improbables les uns que les autres mais aussi un éléphant.
Dans le deuxième épisode, « Le Vieux qui ne voulait pas payer l’addition », on retrouve notre espion excentrique et sans le sou, entraînant un jeune octogénaire au bout du monde pour retrouver la formule d’un soda datant de l’ère soviétique.
Un héros dans l’air du temps
Pêchus et enlevés, plus drôles qu’émouvants, ces deux films mettent en scène l’épopée douce amère de ces imbéciles heureux qui traversent les plus grands moments de leur existence sans s’en rendre compte. Le héros, qui ne se préoccupe que de lui-même et de ses pulsions, nous amène tout de même à une question au-delà du simple divertissement : la vanité vaut-elle mieux que la naïveté ?

Une friandise disponible sur Netflix
Les deux long-métrages peuvent se regarder de manière indépendante. En revanche, essayez de prononcer l’un de leurs titres originaux qu’on rigole : Hundraettåringen som smet från notant och försvann. Portée par le talent de l’acteur principal Robert Gustafsson, cette saga scandinave est une vraie bulle de fraîcheur. Une friandise de l’insouciance, sans prétention mais très distrayante, à déguster dans la langue d’Abba s’il vous plaît.
Les deux long-métrages sont disponibles sur Netflix.

👀 Si tu veux stalker le Kulturiö sur les réseaux sociaux, c’est par ici que ça se passe.
👉En patientant d’ici la réouverture des cinémas, viens créer ton festival de ciné !
👉Si tu préfères sortir dehors et découvrir un musée à ciel ouvert, viens donc par ici.