Géant de deux mètres, ancien publicitaire repenti suite à un burn-out, le pianiste autodidacte Joep Beving explore désormais les océans de la musique néoclassique (même s’il rejette cette étiquette). La mer rêvée de cet Amstellodamois, a de multiples reflets dans son nouvel album « Henosis », qui signifie « fraternité » en grec ancien. Embarquez à bord de son navire auditif, le piano légué par sa grand-mère.
Ci-dessous, le clip de présentation de l’album :
Vous êtes bien installés ? Durant le voyage, admirez les paysages s’étendant jusqu’à l’infini, puis doucement mâtinés d’electro, de cordes, de pop et de mythologie (dans le désordre). Ce qui peut s’entendre au départ comme de la mélancolie se mue vite en rayons de soleil. Un procédé de twist sonore qui m’a immédiatement accroché. Les titres « Venus », « Sheperd », « Orvonton », « Sol and Luna » ou « Apophis » montrent bien la mécanique de l’album, qui s’apprécie mieux en l’écoutant dans l’ordre et d’une seule traite.
Ci-dessous le premier single issu de l’album :
Écoutez-moi cette merveille, issue de l’album « Prehension » (2017) :
Beau comme une aurore boréale
Simples mais pas simplistes, au potentiel éminemment cinématographique, ses compositions nappées de silences significatifs jusqu’à l’apothéose sont une ode au temps suspendu. Rien de surprenant dans ce monde qui vomit du stress à longueur de journée : ces longues promenades belles et soyeuses comme une aurore boréale ont fait de Joep Beving une sommité de l’écoute en streaming, puis un nouvel artiste du prestigieux label Deutsche Grammophon.

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